Jacqueline Salmon

Je remercie, Wandrille Portier né à Toulon au début de l'année 2015. Son papa est sous-marinier sur la Perle.  Sa maman infirmière était dans la foule qui attendait Monseigneur Dominique Rey l'évêque , qui portait la croix à la sortie de l'église saint Louis le jour du vendredi saint. Il  a suivi la procession dans sa poussette. Je l'ai ensuite photographié chez ses parents, avenue des Tirailleurs Sénégalais.

Insaf Ferrah dans les bras de son papa, Ashour, ouvrier agricole originaire de Kabylie. Sarah sa maman qui porte le voile ne désirait pas être photographiée. J'ai  rencontré Ashour assis avec des copains à la terrasse d'un restaurant de la rue Chevalier Paul qui n'existe plus. Il m'a invitée chez lui. Adel Bazet Simoni, qui était dans les bras de sa maman à l'Hôtel des Arts. J'ai fait son portrait l'année suivante dans la maison du Mourillon, montée Saint Vincent, où vivent ses parent et son grand frère Simon qui voulait être vétérinaire de lapins. 
Inaya , surveillée par ses parents , elle jouait au ballon place Paul Comte . Née à Toulon , elle a un grand père camerounais une grand mère vietnamienne, et un père algérien. Marilyne Dadine qui attendait avec ses parents et ses sœurs le défilé du 14 juillet avenue du Maréchal Leclerc. Ses parents sont cambodgiens arrivés à Toulon il y a 10 ans ils tiennent un restaurant de sushis à Mayol. Kaïs Halim un jour de fête en famille. Saya Groue, que son papa journaliste tenait par la main au sortir de la librairie Contrebandes rue Paul Lendrin. Martin Demeulemeester et Alice Pidoux qui jouaient ensemble place Puget pour la fête des voisins. Martin est né à Lille, sa maman Aurélie est aujourd'hui présidente de la Jeune Chambre Economique de Toulon et sa région et son papa a créé en 2014 une entreprise éco-responsable d'études thermiques. Jérôme le papa d'Alice joue de la contrebasse avec Les Alligators! Mais il est surtout webdesigner sous le label Eléphant-interactive. Laeticia Denis dont le papa est anglais et la maman toulonnaise. Elle jouait avec sa cousine et son petit frère sur la plage de l'Anse de Tabarly où est installé le Yacht Club Toulonnais.

Simon Bazet - Simoni. Son papa urbaniste m'a expliqué comment la vieille ville de Toulon dont la construction s'était étalée sur 2000 ans était bio-climatique avant l'heure. Avec son plan orienté nord sud, et ses rues très étroites  et courbes, elle est protégée du mistral, protégée de la chaleur en été  -  j'en ai fait l'expérience -  adoucie par la mer en hiver. Valère de Susini que j'ai remarqué place du Globe un jour de concert et de vernissages. Il est né à Tahiti et il est arrivé à Toulon en 2011. il voudrait être cuisinier! Lilia Cheribet accompagnée par sa maman Nora et  rencontrée Chez Erika, le meilleur kebab de la rue Pastoureau dont j'aime beaucoup Karima, la patronne, et Sandra qui travaille avec elle et qui m'avait alpaguée: " et nous? on peut avoir des photos?!!" . Wesley Gones et Inès Nettour, élèves de l'école Saint-Louis, qui visitaient l'exposition  du photographe Mimmo Jodice à l'Hôtel des Arts avec leur professeures. Mathéo  Fruchart dont le grand père italien était agent de maîtrise à l'imprimerie nationale et dont la grand mère espagnole tenait une boutique de vêtements pour enfants. Il est arrivé à Toulon avec sa maman et son grand frère il y a deux ans.
Fernane Kilia élève du collège Peiresc en visite avec sa classe à l'Hôtel des Arts. Yanis Bouaziz volontaire pour un portrait dans une prise de vue organisée avec le principal du collège Peiresc : objectif, 14 ans!  Ses parents sont nés en Algérie son père est boulanger, lui voulait devenir architecte... mais finalement plutôt ingénieur informaticien. Marie Gazaeva née en Géorgie.  Ses parents, réfugiés politiques, sont  à Toulon depuis 4 ans. Sa  mère est professeur  d'anglais, son père est  ébéniste. Elle espère retourner en Géorgie après ses études. François Tari, qui accompagnait son amie pour un défilé place du Globe. Emma Allègre, une élève du lycée Rouvière dont la classe  visitait aussi  l'Hôtel des Arts avec sa professeure d'arts appliqués. Teddy Duval un soir de fête et de vernissages place du Globe.
Lamia et Yasmine qui déambulaient avec un copain dans la rue Pastoureau. Hugo Algarra à la sortie du lycée hôtelier, rue Vezzani.  Sa famille est toulonnaise depuis plusieurs générations. Grâce Valentini qui rêve de devenir pin-up venue participer à un défilé place du Globe. Gregory Granados de la famille du grand compositeur espagnol. Sa mère est française.  Il est né à Rouen où il a fait des études d'ébénisterie. Lauréat des "lumières des cités" il est venu à Toulon pour y faire des études de design d'objets. Il était  à l'école supérieure d'art et de design, le jour d'une rencontre avec Régine Chopinot. Ilhem Fanny rencontrée Chez Sarah et Ashour alors que je leur portais les portraits d' Insaf.  Elle était désespérée après avoir vu le prix des photographies de mariage. J'ai troqué avec elle le droit de faire son portrait vêtue du voile noir qu'elle porte au quotidien avec un reportage photographique le jour de son mariage. Yann Bernardoux faisant la fête place du Globe lui aussi!
Vincent Morello du Réseau Mistral que j'ai rencontré la première fois au Baroque, quai  de la Sinse puis sur le bateau-bus entre Toulon et la Seyne. Fanny Tassin, adorable hôtesse que j'ai d'abord rencontrée sur le trottoir de l' American bar et avec qui la nuit j' échange maintenant quelques phrases amicales sur le trottoir du Joy,  48 rue d'Alger. Tout près du 46, où j'aime imaginer que Letuaire - le peintre de la vie du bagne - a vécu.  A sa naissance en 1798 sa  famille s'installe 46 rue des Chaudronniers, ancien nom de la rue d'Alger et là, une grande maison dégradée aujourd'hui, porte encore superbement la date de sa construction: 1761.  Marion Goutorbe, assistante sociale qui  était avec son père officier de marine à la terrasse de l'Oasis, place de la liberté, le jour du 14 juillet. C'est elle qui m'a fait connaître Marianne Santoni, la directrice de  l'association Archaos qui depuis 1994 accueille "les sans toits et les mal logés" 11 bis Rue Pierre Semard.  Le repas est servi tous les jours à 12h30 et le mercredi il est suivi d'une discussion à laquelle je suis invitée. Faissal ouvrier dans la bâtiment, rencontré Chez Erika parce qu'il se sent en famille auprès de la patronne: Karima qui est la mère affective des jeunes maghrébins du quartier. Pierrot Giordano patron pêcheur, un des porteurs de la barque de Saint Pierre le 28 juin. 
Maroussia Ivanoff dont j'ai fait le portrait un soir de fête place du Globe devant un mur qui est décidément devenu mon studio favori. Ndasilehenda Jean Baptiste, Namibienne et danseuse. Elle a épousé l'ancien directeur du conservatoire de musique. Mais, dans l'impossibilité de donner des cours à Toulon elle fait une formation à l'école hôtelière. Guillaume qui est tatoueur, 134 Bd Maréchal Joffre.  Nasri Ikram, 89 cours Lafayette, entre deux "robes de princesse" le jour du mariage de sa cousine  Ilhem.  Sarah Bensoussan qui était chez Florence Morali dont elle est la cousine. Elle est née à Marseille, son père en Algérie. Sa mère charentaise s'était installé avec lui en Algérie, ils sont rentrés en France au moment du rapatriement.  Sandy Melmi, rencontrée elle aussi place du Globe! Elle est coiffeuse. Diane Buisson, sage femme à domicile, habituée de l'Hôtel des Arts, maman d'Adel et de Simon dont j'ai fait les portraits. Le capitaine de corvette
Vincent Vacqué, commandant du sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca. Rencontré au théâtre Liberté le jour de la projection d'un film sur le sabordage de la flotte le 27 novembre 1942. On s'est retrouvé par hasard au Zinc, il était avec Jean de Préneuf  chercheur au service historique de la défense et Carole Gragez conservatrice des archives de la défense, nous nous sommes rapprochés et à la manière passionnée dont il leur racontait  l'histoire du Casabianca, j'ai voulu le connaître. Sophie Larocca professeure d'arts appliqués au collège Rouvière, qui depuis a eu un petit Marcus dont le papa est journaliste à Var Matin et spécialiste du rugby. C'est lui qui m'a introduite au stade Mayol pour le quart de finale de la coupe d'Europe contre les London Wasps. Les Toulonnais avaient été vainqueurs! Fabien Groue journaliste rencontré avec sa petite fille Saya sur le "petit cours Lafayette", dont je n'ai pas compris tout de suite que c'était la rue Paul Lendrin. Il était à Lille et il est maintenant depuis trois ans chargé de rédaction de l'université de Toulon. Mélanie Bouteiller responsable du Stock Lilith 17 rue Paul Lendrin que je fréquente assidument.

Marco Casolla, cuisinier et patron de La Fabbrica di Marco , 27 rue Paul Lendrin. Restaurant et épicerie comme en Italie, accent napolitain et produits ensoleillés, il faut réserver!  Paroa Marma qui est né à Tahiti. A 18 ans il est venu à l'université de la Valette du Var pour faire ses études dans la métropole.  Il y est aujourd'hui pompier de Toulon. Fabien Aklan, rencontré dans une promenade à la Tour Royale  à la tombée du jour, puis chez lui pour un apéro avec ses amis  Il est ingénieur, spécialisé dans les systèmes radio pour l'armée  chez Thalès.  1/4 égyptien, 1/4 vietnamien 1/4 Yéménite et 1/4 Malgache, il est né à Rochefort . Pauline Léonet plasticienne vidéaste, et Benoît Bottex compositeur interprète. Ils sont tous deux photographiés avant un concert  sur mon "mur-studio" de la place du Globe où ils animent avec d'autres artistes le lieu Métaxu qui se développe rue Laugier avec un studio, une petite galerie et d'inventives manifestations multimedia. Céline d'Onofrio qui promenait son chien vers la Tour Royale. Sa mère est espagnole, son père italien et agent de maîtrise à l'imprimerie nationale. Elle était cavalière à Lille dans la police montée municipale. Séparée elle a choisi de venir à Toulon avec ses deux fils et lorsque je l'ai rencontrée elle s'occupait de quelques chevaux et cherchait du travail. Valérie, corse mais blonde! Elle déjeunait avec son amie Janine au France Bar, 20  rue Paul Lendrin à une table proche de la mienne. Line Cathelain, directrice du centre social de la Visitation, qui travaille régulièrement en collaboration avec l'Hôtel des Arts. Romaric Rozo, breton,  ingénieur satellite entré dans la marine à 18 ans, ami de Fabien Aklan chez qui je l'ai rencontré, C'est un bonheur d'écouter leurs histoires professionnelles. Mohamed Ait Hida qui a accepté que je le photographie à la ferme Belayachi avec son mouton juste égorgé  sur l'épaule le jour de l'Aïd. Il est directeur d'un centre de loisirs plage du Mourillon. Cédric Bazet, urbaniste arrivé  récemment à Toulon comme maître d'œuvre à T P M  qui m'a été précieux pour comprendre la ville et son évolution. Hélène Gonzales professeure d'histoire géographie au collège Peiresc.  Ses grands-parents  espagnols ont émigré après la grande guerre. Née à Montpellier, elle a eu son premier poste d'enseignante à Toulon.  Elle y est restée.

Janine qui est  bûcheronne , "la mascotte de Toulon" me dit t'elle, qui déjeunait avec son amie Valérie au France Bar. Arnaud Ziemichod.  Son grand père polonais est arrivé dans le nord à la fin de la deuxième guerre mondiale. Il est responsable de la boutique néo-vintage , friperie, brocante, café, galerie, qui traboule entre le 15 rue des Riaux et la place du Globe et organise des évènements festifs: concerts , expositions, défilés...Neru venu de Roumanie, accordéoniste depuis 12 ans entre la place Puget et la rue Paul Lendrin. Cette dame qui ne parle pas français, dont il est difficile de savoir l'âge, que j'ai rencontrée plusieurs fois, mendiant  entre la place Lambert et la rue du Docteur Auban. Probablement éthiopienne au regard de son écharpe blanche qu'elle m'a offerte à la suite d'un légère aumône. Elle m'a donné un an plus tard une carte de l'église missionnaire mormon Jésus Christ Des Saints Des Derniers Jours, installée 357 avenue des Iles d'Or. Elle reste pour moi une énigme.
Olivier Boré de Loisy.  Il m’a invitée le 15 août à participer à la procession de l'assomption  la vierge Marie, qu’il fait vivre chaque année. L'été ses neveux et nièces, ses amis et ses invités, se retrouvent dans la grande maison face à la mer, qui fût celle d'un marin. J’ai dormi dans la chambre où Louis Aragon a écrit Matisse roman, et Théâtre roman...  J’ai ajouté quelques phrases à l’impressionnant livre d’or aux signatures prestigieuses.  Hommes d'état, artistes, communistes, aristocrates, et ecclésiastiques se sont rencontrés là. Olivier est l’âme de la maison veillant autant à la perfection des instants qu’au respect de la liberté de pensée de chacun. Il est aussi vice-président de l'institut de stratégie comparée...Nadjat  Zaoui rencontrée au sortir de la boucherie Halal  Amira  11 rue Jean Aicard et qui travaille à la maison de retraite le Minorque. Marie - Thérèse Delescluse qui promène son chien dans la rue Charles Poncy où elle habite. Elle bénéficie d'une pension d'invalidité. Saliou Diouf, sénégalais, arrivé en France en 2001 et à Toulon en 2010. Il chante et joue du djembé,  travail comme jardinier cuisinier ou maçon. Je l'ai rencontré rue Pierre Sémard.

Geneviève Dunais,  artiste dans l'âme, maman de superbes enfant que j'ai remarqués pour la première fois, jouant entre le Café Culture de la rue Paul Lendrin et la boutique Abyss  de Véronique Rougé, un soir ou cette dernière avait organisé un défilé de mode de ses dernières créations. Karima Tafat dont la maman est kabyle et le père français . Elle est arrivée à Toulon avec son bac S : " à 19 ans en Algérie, on est cocoonnée. En France tout était difficile. " Déçue de ne pas trouver de travail, elle devient aide ménagère, puis à force de volonté ouvre un Kebab, puis un autre. Lorsqu'elle est aidée par Sandra née en France d'une famille algérienne, c'est un bonheur que d'aller déjeuner Chez Erika,  4 rue Pastoureau. A partir de 15 heures, lorsque que Sandra assure les quelques clients qui se présentent  j'aime l'écouter raconter sa vie et penser tout haut tandis qu'elle mange enfin sa pizza-frites spécialité de la maison. Daniel Saïch rencontré sur un banc, en attente du bateau-bus au départ du quai de Cronstadt. Sa famille est kabyle,  il est né dans les Ardennes. Ses parents l'avaient appelé Ahmed. A 16 ans dès que la loi le lui a permis, il a changé son prénom et  du jour au lendemain  tout à changé pour lui. Il est devenu travailleur social. Tsutomu Takashima. Professeur de japonais, il vit à Toulon depuis 19 ans. Je le retrouve devant un écran d'ordinateur chaque fois que je vais à la bibliothèque des archives de la défense où il fait des recherches sur une étonnante histoire qui lie Toulon et le Japon . Mandaté par  le shogunat Tokugawa  en 1864, Léonce Verny, ingénieur du génie maritime, a dirigé la construction de  l'arsenal de Yokosuka sur le modèle de celui de Toulon. En 1870 l'amiral Ito venu en France épouse une française et l'emmène au Japon. En 1909 l'enseigne de vaisseau Henri Rouvier épouse au Japon mademoiselle Isabelle Sakura Ito, fille du vice amiral japonais...leurs descendant habitent aujourd'hui à Toulon.

Carole Deshayes. Son père indien est de Calcutta, sa  maman est née à Madagascar . Depuis 10 ans, en étant esthéticienne place Puget, elle a réalisé son rêve de petite fille. Thierry Franchidath, coiffeur pour hommes rue Micholet, dont il faut aller voir la boutique qui n'a pas changé depuis plus d'une génération. Jean Marie Cartereau. J'ai connu d'abord son pâté de grives à Paris au vernissage de la galerie  Art aujourd'hui. Lui n'avait pu se déplacer... Artiste, auteur, chasseur et excellent cuisinier. Il est né en 1961 en Algérie "française" lui-ai-je demandé? " Nous avons quitté l'Algérie en 1965, trois  ans après l'indépendance, pour moi l'Algérie à toujours été... algérienne ! " m'a-t-il répondu. Aujourd'hui et depuis bientôt 30 ans il anime l'atelier de pratiques artistiques de l'hôpital psychiatrique de Pierrefeu. Catia Turpin, toiletteuse pour chiens.
Benedito, italien dit il, mais né en France. Il  a voulu que je l'accompagne tout au bout de la jetée du port. Je ne l'ai jamais revu il m'avait dit habiter la clinique Saint Michel, place du 4 septembre. Philippe Guizol, pompier, en plein travaux... rencontré juste devant sa caserne avenue de l'infanterie de la Marine.  Il est né à Ollioules de parents marseillais. Geneviève Idiart, 35 ans dans la Marine Nationale, capitaine de frégate sur le porte-avions Charles de Gaulle de 2008 à 2010. Chevalier de la Légion d’honneur. Elle est l'épouse d'un descendant de la famille du vice-amiral Ito. Fabrice Petitjean qui prenait un verre au Bar Lafayette au début du petit cours Lafayette et qui m'a fait connaître le café galerie de la rue  Fougassière. Armand Delestic, d'abord rencontré un soir rue des Riaux où il habite puis dans un café de la place du Mûrier où nous avons regardé le match Toulon - Leinster gagné par le RCT . Rugbyman amateur  il travaillait  en bureau à l'Arsenal. Chanaï Mohand qui vend des vêtements sur le marché, place Louis Blanc. Sa famille est kabyle, il est né à Marseille.

Marius Siruguet, qui a  vécu treize ans dans la rue et qui est aujourd'hui bedeau de l'église à Saint-Louis . Il est aussi clown de la troupe des Nez Vangile qui  " contribue à l’animation spirituelle de la Diaconie du Var". Khemel Dir, ancien boxeur, patron du bar Lafayette ou l'on rencontre des gitans et de vieux toulonnais. Tout le monde se connaît. On y danse parfois.  Né à Oran il est arrivé avec sa famille au moment de l'indépendance. Jo Guillaume. Né à Saint Brieuc, ancien légionnaire, il est venu s'installer à Toulon où habitent ses parents et il a ouvert le Bar des Bretons, rue de l'Etoile. Michèle le Bras, coiffeuse hommes et dames.  Je vois sa boutique depuis le petit appartement que j'ai loué 7 place Lambert, et je vais chez elle au moins une fois à chaque voyage. Bretonne, elle a épousé le commis de la marine Tonnelier qui avait fait l'école de sous-mariniers de Cherbourg et qui débutait sur Le Redoutable basé à la presqu'île de Crozon. Lorsqu' il  a eu fait le temps maximum autorisé sur un sous marin nucléaire, il a été nommé à Toulon.

Marie Hélène Orsini antiquaire rue Henri Seillon, à qui j'ai acheté de charmants ronds de serviette en fer émaillé. Jean Achard patron du plus ancien magasin de jouets de Toulon rue Paix, qui existe depuis 1933... Il y est avec sa femme depuis plus de 40 ans.  Sandrine Cotte que j'ai rencontrée dans une boutique de vêtements ethno,  décoratrice mais aussi bénévole aux petits frères des pauvres. Charlie None, artiste peintre dont les œuvres sont exposées à La Bohême, galerie et bistrot d'artistes, 5 rue Fougassière. Léopold Trouillas. Lorsque j'ai l'ai rencontré en 2000, il était photographe au Conseil général du Var . Depuis, élu à la ville de Toulon, il est l'un des artisans de la vie des associations culturelles de la place du Globe. Il  a été l'initiateur de la Maison de la Photographie et poursuit  toujours son travail de photographe.
Simon que j'ai croisé à l'angle de la rue Méridienne et de la rue de la République. Il travaillait aux ASSEDIC et il est à la retraite. Sylvie Meyer Juster. Diplômée Sciences po Paris elle arrive à Toulon en 1984 avec ses jeunes enfants. Elle y déteste très vite la vie politique mais ses enfants sont heureux:  "une vie avec beaucoup de sport, de soleil, de copains et de musique". Elle choisit d'être enseignante en histoire géographie. Georges Bru, dessinateur représenté par la galerie Chave. C'est le maître de Jean Marie Cartereau  que j'avais sollicité pour le connaître, son professeur à l'école des beaux arts de Toulon.  Felicie Cara Villegas, professeure d'espagnol, militante communiste comme ses parents réfugiés en 1939 qui  se sont rencontrés et mariés à Toulon. Ils avaient perdu la nationalité espagnole. Elle est née apatride. A quatorze ans, elle a pu opter pour la nationalité française, et depuis deux ans elle a pu reprendre la nationalité espagnole que ses parents avaient perdue. Je voudrais en savoir plus... Henri Pidoux professeur d'allemand que j'ai rencontré à mon premier voyage est que j'ai revu à chaque séjour. La dernière fois,  Il venait de terminer la traduction des poèmes d' Erich Fried et cherchait un éditeur.
Christiane Rossi antiquaire au Mourillon, 2 Rue Castel. Je l'ai rencontrée au marché devant le banc des les pizzas d'Angèle dans le bas du cours Lafayette, où se croisent tous les toulonnais pur sang. Christian ancien pêcheur, qui était derrière la table dressée pour le pot de l'amitié devant la prud'homie des pêcheurs le jour de la saint Pierre. Jean-Pierre Servel, vrai toulonnais, avocat, Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française. A ce titre il a récemment intronisé ensemble un chrétien, un musulman et un juif, liés par leur croyance commune au Grand Architecte de l'Univers. Il est aussi président d'une fondation avec un projet qui lui est cher:  financer des ordinateurs pour les enfants aveugles.  Monique Bonnassieux. C'est ma logeuse!  Représentante en pharmacie elle est tombée  amoureuse à Toulon où elle rencontre dans un congrès celui qui est toujours son ami . C'était il y a 30 ans... Jean Claude Cointo dont le père était marin. Venu de Rochefort depuis longtemps, assis à la terrasse du récent Bar des Bretons . Il avait travaillé là...

Colette Gluck qui a épousé un américain qui aime faire la cuisine. Ils  habitent  un bel appartement de la place de la Liberté. Elle est conseillère municipale déléguée à la culture, aux bibliothèques et aux archives. Le Vice Amiral d'escadre Jacques  Meheut.  Je l'ai rencontré au Musée de la Marine, alors qu'une photographie de lui à 10 ans était montrée dans l' exposition  Bateaux jouets.  Il est arrivé à Toulon en 1955 pour y faire la préparation à l'Ecole Navale. Puis son premier commandement a été celui de L'Intrépide basé à Toulon. ll  tombe amoureux de la ville et d'une toulonnaise qu'il épouse, puis d'une autre... et devient chef de cabinet du préfet maritime. Il est aujourd'hui président de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Marie Françoise Abrahini femme de ménage, entrain de faire son marché.  Je l'ai retrouvée ensuite au bar Lafayette dont elle est la mascotte..." c'est ma femme" dit le patron en la serrant affectueusement dans ses bras... Guy Moulis un soir de vernissage place du Globe. Un ancien proviseur du collège Curie à la Seyne,  fier de son passé. Le joueur de rugby André Herrero. Petit-fils d'immigrés espagnols. Ses parents sont arrivés  à Toulon lorsqu'il avait onze ans. Ils deviendra charpentier de marine, joueur de rugby international puis entraîneur, puis restaurateur. Il m'avait préparé avec sa femme Roseline un délicieux apéritif.
François Trucy, ancien maire et sénateur. J'ai voulu le rencontrer pour qu'il me parle de Marie Claude Beaud et de la très importante collection d'art contemporain, qu'elle avait rassemblée entre 1978 et 1984 alors qu'il était adjoint de Maurice Arreckx. La collection est aujourd'hui en majeure partie dans les réserves du musée d'art, mais elle voyage aussi au gré des emprunts. Laurette Gironi et son grand sourire, que sa fille Christiane m'a présentée lorsque je suis allée lui donner son portrait dans un bar de la place du Mûrier. Charles Alerini. Il est né à Alger dans une famille originaire de Corse. Formateur chez Esso, il arrive en France lorsque l'entreprise abandonne ses investigations au Maghreb. Il m'a été présenté par Florence Morali professeure à l'école d'Art et de Design. Antoine Marmottans, ancien médecin réanimateur, vice-président des amis du Vieux Toulon,  président honoraire de l'académie du var, je l'ai rencontré dans la bibliothèque des amis du vieux Toulon.  Je voulais le connaître après avoir lu ses livres fourmillant d'anecdotes sur l'histoire de la ville. Fatma, fragile grand mère, le jour du mariage d’ Ilhem, sa petite fille.