Jacqueline Salmon, présentation installation réattu

files/media_file_252.jpgJacqueline Salmon, Projet de carte des vents pour le musée Réattu

Ajuster les formats à l’architecture du lieu : l’installation se découvre en prenant l’escalier de l’entrée, C’est d’abord , de plein fouet, un angle de 210 x 160 cm  puis en tournant sur le palier à mi étage on aperçoit progressivement une colonne de 600 x 80 cm mètres.
Une vision de loin, privilégie l’image photographique.  Une vision de près privilégie le dessin qui déborde sur les murs, affirmant son autonomie.
Il faut entraîner le regard dans le flot d’une multiplicité d’images photographiques
- fragments de réalité-  imbriquées les unes dans les autres pour ne former qu’un seul ciel : un ciel de peinture, un ciel qui n’existe pas, mais qui donne à voir des flux, des étages  lumineux surplombant le monde.


Dessinés jours après jours, Il faut que les signes, fidèles aux codes météorologiques,  mais appliqués à ces ciels de photographies, dont les nuages traduisent la direction et la puissance des vents, puissent  se décrypter scientifiquement,  même si j’en fais une interprétation personnelle.  Ce sont les vents possibles d’un ciel impossible.












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